[ Seule ... toujours Seule ? Pourquoi être entouré ?]

Heïa était tranquillement assise sur le doux sable. Une lettre en provenance de Nouvelle Calédonie entre ses mains.
Elle observa attentivement cette lettre qui était entre ses mains, cette écriture inconnue, ce timbre de Nouvelle Calédonie, laissa la jeune femme trés septique.
Elle n'osa même pas l'ouvrir : elle la touchait, la caressait mais ne l'ouvrait pas. Pourquoi ouvrir une lettre d'un individu qu'en connait même ?
C'est alors quel décida de l'ouvrir, les mains moittent et tremblantes : elle l'ouvrir.
Elle observa un instant et n'osait même pas la lire.
Puis elle jetta un oeil autour d'elle : seule ... toujours seule !

Johnny se baladait sur la plage, pied nu. Il faisait chaud et une petite brise soufflait. C'est là qu'il apperçu une jolie demoiselle qui était assise sur la sable avec quelque chose dans les mains.

Il s'approcha alors d'elle sans faire de bruit

Heïa se décida enfin de lire la lettre.

" Heïa,

Je pense que tu le sais déjà ... mais nous avons voulu t'écrire pour prendre de tes nouvelles et surtout savoir ce que tu deviens depuis ce jour !
Et bien oui, Heïa nous sommes tes vrais parents ! Tes parents d'adoption, on du te le dire un jour que tu as été adopté et que tu n'es donc pas leur fille légitime.
Nous contons venir en France pour te voir car tes parents d'adoption nous ont dit que tu as été nommé Directrice d'un des prestigieuse Académie équestre de France.

Nous t'embrassons bien fort,
Tes Parents "

Aprés avoir lu cette lettre, Heïa ne savait plus où se mette et surtout quoi penser de ceci ...
Elle chifonna la lettre et la lanca. Celle-ci tomba aux pieds d'un jeune homme.
* Hm ... pas trés fufute mwa ... pourvu qu'il ramasse pas la lettre --' *

Johnny ramassa le bout de papier hiffoner. Il ne l'ouvrit pas car il pensait bien que ça ne lui plairait pas. Il s'approcha d'elle et lui tendit sa lettre, sans rien dire.

La jeune femme regarda le jeune homme puis la lettre. Lorsqu'il lui tendit la lettre, elle se sentit extrement confuse.
- Hm ... tu peux la garder , vu ce que c'est --' .
Elle essaya de cacher cette peine sous un zouli sourir mais ceci pouvait ce voir.

Johnny l'observa un instant. Il mit la lettre dans sa poche en prévoyant de la jeter à la première poubelle. Il sentit une certaine gène de la demoiselle.

"Eh bien, je la jetterais alors!"

Il lui rendit son sourir mais le sien n'avait rien de crispé

- Eh bien fais le si ceci te fais si grand plaisr !
La jeune femme resta assise tenant la lettre dans ses mains ... on pouvait sentir la jeune femme trés géne et crispée.
Son visage s'assombrissait peu à peu et son regard qui se noyait peu à peu dans un bain de larmes.
* Pouquoi ils m'ont toujours que je suis née à Nouméa certes mais que c'était eux mes parents ... pourquoi m'ont ils menti tant d'années ? *

Johnny s'assit à coté d'Heïa. Il sentait que quelque chose la préocupait.

"Tu veux parler de tes problèmes? Cela peux aider parfois..."

- Oh et tu veux que j'en parle à qui ? Personne n'est là pour m'écouter ici ...
Elle posa un instant son regard sur le visage du jeune homme et admira ses formes puis son regard se reposa sur cette envelope.

Johnny, regardant l'horizon lui dit d'une voix douce et attentionnée

"Moi je t'écoute si tu veux parler, je suis pret à écouter..."

- Ah parque ... T'es prés à écouter une fille qui se lamante sur son sort ?
Elle regarda le jeune homme un instant tout en jouant avec cette enveloppe.

Il la regarda en souriant légèrement.

"Et bien, moi quand j'ai des problèmes, j'aime bien en parler avec des gens, même si je ne les connais pas. Et j'aime aussi qu'il m'écoute. Alors, je pense qu'il est légitime d'inverser la tendance dans ta situaton et je suis donc pret à t'écouter..."

- Ui ... mais j'ai peur que bah voilà quoi tu te foutes un peu de ma poire si je te parle de ce qui me souci --' ...
Elle déchira peu à peu l'enveloppe qu'elle tenait dans ces mains.

"Eh pourquoi voudrait tu qu'ON se foute de toi? Si tu me parle de ce qui te tracasse, je ne vais pas aller le crier sur les toits!"

Il regarda encore une fois l'horizon attendant de voir ce qu'allait faire Heïa

- Bah j'sais pas trop en faite ...
Il y eu un moment de silence avant que Heïa rouvre la bouche, on pouvait entendre les douces vagues caresser gracieusement le sable.
- hm ... toujours prés à m'écouter ?

Johnny se retourna vers elle.

"Toujours pret à écouter, si tu veux te confier, je suis là..."

- Hm 'Ci ...
Elle esquissa un sourir.
- Mais j'sais pas trop par quoi commencer ...
* soit la lettre ou ma place ici ? j'sais pas trop par quoi commencer --' *

Johnny la regarda d'un air interrogateur

"Eh bien, commence par ton premier problème... ce sera un bon début!"

- Bon ...
La jeune femme s'arrêta un instant, elle se setait assez mal à l'aise de parler de ce problème qui venait de lui tomber dessus y a même pas une heure --'.
- Voilà, c'est à cause de cette lettre ... certe une lettre qui peut paraitre banale à tes yeux mais pour moi nan . En ouvrant, cette lettre je ne savais rien de ces 2 personnes qui m'ont écrit juste qu'ils étaient de Nouvelle Calédonie. Dans cette lettre ... ils prétendent être mes vrais parents et non ce couple d'Espagnol qui m'ont elevait toute mon enfance ...

Le problème semblait grave en effet. Johnny reflechit à ce aurait pu réconforter Heïa mais ne trouva rien.

"Et, avais tu déjà entendu une chose dans ce genre ou n'était tu au courrant de rien?"

- Bah j'savais rien enfin aujourd'hui à l'heure actuelle , je le sais ...
La jeune femme déchira entièrement la lettre et la déchira en plusieurs petites morceaux.

Johnny ne savait pas vraiment comment réagir. S'il avait été dans sa situation, il aurait été dans une colère folle.

"Et, penses tu que cette situation pourait s'arranger? Tu devrais peut être en parler avec tes parents... Heu, tes parent adoptif..."

- Leur parler de quoi ? pour leur dire : "oh vous savez quoi je viens d'apprendre que vous n'étiez pas mes vrais parents --" " ... puis j'aurais pas la force de leurs téléphoner ...
Le visage métis de la jeune femme était légerment pali par une couelur blanchatre. Des larmes commencaient à noyer son regard chaleureux.

"Eh bien, c'est vrai que ce n'est pas une situation ordinaire. Mais je pense que tu devrais vraiment leur parler. Cans une situation comme celle là, ilvaut mieux essayer de comprendre plutot que de rester dans son coin à se lamenter."
Il avait dit cela sur un petit ton de reproche et de donneur de leçon en même temps que compatissant.

- Essayer de comprendre ? Mais il y a plus rien à comprendre ... tss pis vont me dire " oh mais c'est pas vrai pourquoi nous t'aurions caché ceci ! ", j'connais déjà leurs discours --'.

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